1914 – Le Choc
Le 1er août 1914, les clochers des églises sonnent le tocsin annonçant la mobilisation générale – la France est en guerre contre l’Allemagne. Du 2 au 18 août 1914, la France mobilise plus de 3 millions d’hommes, âgés de 21 à 41 ans.
A Quéménéven, ils sont près de 280 à partir en ce début d’août.
La bataille des frontières (17-24 août 1914)
L’armée allemande pénètre en Belgique cherchant à contourner l’armée française (plan Schlieffen). Le 22 août 1914, après une longue marche de plus de 150 kilomètres vers le Nord, les régiments français buttent sur les troupes allemandes en Belgique. C’est l’hécatombe. Près de 30 000 soldats sont fauchés par les mitrailleuses et l’artillerie allemande.
De Quéménéven, ils sont 5 à laisser la vie sur la terre de Belgique. (voir l’article sur ce site)
La retraite (24 août-5 septembre)
Après le désastre de la bataille des frontières, Joffre ordonne un repli généralisé.
Ils sont 6 de Quéménéven à perdre la vie pendant la retraite, dans les combats visant à ralentir la progression de l’ennemi et à permettre un repli ordonné des troupes.
Les troupes françaises et britanniques se rétablissent au sud de la Marne.
La bataille de la Marne et la poursuite (6-15 septembre)
Alors que les armées allemandes délaissent Paris et marchent vers le sud-est, Joffre ordonne la contre-attaque. Les alliés font volte-face. La machine allemande s’enraye, et les troupes se replient en bon ordre derrière l’Aisne et s’enterrent dans des tranchées sur lesquelles buttent les Français.
Ils sont 3 de Quéménéven à laisser la vie à la suite de ces combats.
La course à la mer (15 sept-10 novembre)
Les armées cherchent alors à se contourner vers le nord-ouest mais sans succès. Le front se fige de la mer du nord à la frontière Suisse, pour un long moment…
Jusqu’à fin décembre, ce sont 5 autres soldats de Quéménéven qui disparaissent.