François Rivoy (1895-1919)

François Rivoy naît à Kerhaël, Quéménéven, le 14 septembre 1895, deuxième enfant de Mathurin, sabotier et de Marie Anne André.

Avant la guerre

Cheveux châtains, yeux bleus, il est plutôt petit (1,59m).

Il s’engage à la mairie du 13e arrondissement de Paris, le 4 novembre 1913 (matricule 2513 au recrutement de Brest-Châteaulin).

Pendant la guerre

François Rivoy part en détachement au 2e colonial en campagne le 8 août 1914.

Blessé le 14 juillet 1915, à la bataille de Bois Baurain qui a coûté la vie à René Marchalot dans le même régiment, il est évacué pour « plaies à la face par balle et au dos par éclat d’obus ».

Soigné, il rentre au dépôt du 2e RIC le 12 novembre 1915.

Le 7 avril 1916, il passe au 44e régiment d’infanterie coloniale et est nommé soldat de 1ère classe le 3 février 1917.

Cité à l’ordre de la brigade le 7 décembre 1917 « soldat dévoué et énergique, s’est fait remarquer par son courage, notamment aux combats du 14 octobre 1916 », il reçoit la croix de guerre avec étoile de bronze.

Le 14 septembre 1918, il passe au 6e bataillon colonial du Maroc (7e régiment d’infanterie coloniale), alors au front.

Le 7 avril 1919, il est affecté spécial des chemins de fer d’Orléans (3e section des chemins de fer de campagne) comme homme d’équipe à Couéron, Loire-Atlantique où vit sa mère, veuve depuis 1900.

Il meurt à l’hôpital militaire Broussais de Nantes, le 23 août 1919, par suite de blessures.

Après son décès

Son décès est retranscrit le 12 septembre 1919 à la mairie de Quéménéven

Sources

Registres d’état-civil de Quéménéven

Fiche matricule, AD du Finistère (1R-1542 – 1915)

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