Louis Bernard (1892-1917)

Louis Bernard naît le 03 octobre 1892 au bourg de Quéménéven. Il est le sixième enfant de François, entrepreneur et de Anne Philippe, âgée de 33 ans.

Avant la guerre

Le 1er octobre 1908, il entre à l’Ecole normale de Quimper pour devenir instituteur. Le 20 juillet 1910 il obtient son brevet supérieur. Il termine l’école le 21 juillet 1911, et est nommé instituteur stagiaire à Châteaulin le 4 août 1911 pour une année au terme de laquelle il a passé son certificat d’aptitude pédagogique.

Pendant la guerre

Quand la guerre éclate, étant de la classe 1912, il est au service militaire (matricule 1978 au recrutement de Quimper) au moins depuis octobre 1913.

Louis Bernard est tué à l’ennemi le 31 mars 1917, dans le secteur de Vrégny Margival (Brégny, Aisne). Il est alors sergent canonnier de la 1ère compagnie de mitrailleuses du 62e régiment d’infanterie de Lorient (22e DI, 11e CA).

Circonstances de son décès

Après deux séjours dans la région de Verdun en 1916, et une période d’instruction d’un mois en février 1917 dans la région de Meaux, le 62e RI est envoyé dans la région de Fismes, à mi-chemin entre Soissons et Reims où les équipes sont employées « à la construction d’un vaste hôpital d’évacuation à Saint-Gilles, au montage de baraques Adrian et à des travaux de terrassement pour l’établissement de lignes de chemin de fer à Courlandon », tel que décrit dans l’Historique du régiment.

Le 28 mars 1917, le 62e RI relève le 355e au nord et au nord-est de Bucy-le-Long, dans l’Aisne, à quelques kilomètres de Soissons. Le 2ème et le 3ème bataillon sont en 1ère ligne, le 1er bataillon est en réserve à Bucy-le-Long.

Dans la nuit du 30 au 31 mars, le 1er bataillon est alerté et vient prendre position en 1ère ligne au nord de Vrégny.

Voici ce que l’on peut lire dans le journal de marche et des opérations du 62e RI :

« à neuf heures du matin sous la protection d’un tir d’accompagnement peu violent, il sort des tranchées et se porte à l’attaque (…). Les mitrailleuses ont pris position pour appuyer le mouvement aux ailes, deux sections suivent prêtes à prendre position sur le terrain conquis. Les hommes partent avec un élan superbe et malgré des tirs violents de mitrailleuses, le 1e Btn parvient à s’emparer de la plus grande partie du plateau. Au cours de cette attaque le Sergent Bernard est tué sur son canon de 37 chargé de démolir les mitrailleuses adverses. Cette opération coûte au Btn 80 hommes tués ou blessés. »

Après son décès

D’après la retranscription de son acte de décès le 4 juin 1917 à la mairie de Quéménéven, Louis Bernard est inhumé au cimetière de Bucy le Long, tombe à inscription.

Sources

Registres d’état-civil de Quéménéven

base des morts pour la France (site Mémoire des Hommes)

JMO et Historique du 62e régiment d’infanterie sur le site Mémoire des Hommes

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