Jean Marie Chevalier (1882-1922)

Jean Marie Chevalier naît le 18 septembre 1882 à Kerviahet, Plonévez-Porzay. Il est l’aîné des six enfants de Jean Louis et de Marie Moan.

Avant la guerre

Cheveux et yeux bruns, il est de taille moyenne (1,67m) et a un niveau d’instruction de fin d’école primaire.

Ajourné pour faiblesse en 1903, il est jugé « Bon pour le service » en 1904, et incorporé le 16 avril 1904 au 6e régiment d’infanterie coloniale. Il y effectue son service militaire jusqu’au 18 septembre 1906, et reçoit un certificat de bonne conduite (matricule 2510 au recrutement de Brest-Châteaulin).

Le 27 avril 1907, il épouse à Plonévez-Porzay, Marie Louise Boulbria. Ils auront au moins un fils.

En novembre 1907, ils déménagent à Quéménéven.

En 1911, lors du recensement, Jean Marie Chevalier vit avec sa femme et son fils à Kerhaël, avec ses parents et ses frères et soeurs, dont son frère Mathurin.

Pendant la guerre

Mobilisé le 13 août 1914 au 2e régiment d’infanterie coloniale de Brest, il part au front le 5 septembre 1914.

Il est blessé le 15 septembre 1914 à Ville-sur-Tourbe par des éclats d’obus dans le dos.

Evacué puis soigné, il regagne le dépôt du 2e RIC le 1er octobre 1914.

Jean Marie repart au front le 30 novembre 1914.

Il est à nouveau blessé le 6 décembre au Bois de la Gruerie en Argonne, et perd probablement le pouce de sa main droite (éclat d’obus au pouce main droite).

Evacué et soigné, il regagne le dépôt du 2e RIC le 8 février 1915.

Le 19 mars 1915, il passe au 5e RIC de Lyon.

Il est blessé le 30 mai 1915 dans le secteur du Four-de-Paris (Argonne), et évacué pour « plaies superficielles aux deux pieds par éclat de bombe ».

A nouveau évacué et soigné, il regagne le dépôt du 5e RIC le 4 août 1915, et repart au front le 17 décembre 1915.

Le 29 juillet 1916, il repasse au 2e RIC au front.

Le 8 septembre 1916, il est une nouvelle fois blessé dans le secteur de Barleux et est évacué pour une plaie à la cuisse par éclat d’obus.

Evacué malade le 20 avril 1918 pour « bronchite bacillaire contractée en service commandé », il est proposé pour la réforme n°1 (avec gratification) par la commission de réforme de Nîmes du 5 octobre 1918 pour « tuberculose pulmonaire avec infiltration du sommet droit ».

Il est finalement admis à la réforme n°1 avec gratification de 500 fr par la commission médicale du 18 février 1919, notifiée le 4 mars 1919.

Jean Marie se retire à Quéménéven. En mars 1920, il enterre son plus jeune frère, Mathurin, mort lui aussi de tuberculose.

Jean Marie succombera à la maladie, à son domicile de La Laiterie le 21 mars 1922.

Après son décès

Jean Marie Chevalier est déclaré mort pour la France le 17 juin 1922, sur avis du commandant  du bureau de recrutement de Quimper

Sources

Registres d’état-civil de Quéménéven

Fiche matricule, AD du Finistère (1R-1290 – 1902)

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