Guillaume Le Guillou (1884-1914)

Guillaume Le Guillou naît le 13 juin 1884 au Gourvic en Quéménéven. Il est le quatrième enfant de Guillaume, cultivateur alors âgé de 44 ans et de Marie Corentine Le Lay, âgée de 42 ans.

Avant la guerre

Cheveux et yeux châtains, il est de petite taille (1,51m), et sait lire.

D’abord ajourné pour faiblesse en 1905, il fait son service militaire du 7 octobre 1906 au 1er mars 1908 au 135e régiment d’infanterie à Angers (matricule 3082 au recrutement de Brest-Châteaulin).

En avril 1909, il habite Saint-Pierre-des-Corps en Indre-et-Loire.

Il accomplit deux périodes d’exercices au 118e RI de Quimper, en 1910 et en 1913.

Pendant la guerre

De la classe 1904, il est mobilisé le 5 août au 318e régiment d’infanterie de réserve de Quimper (matricule 3082 au recrutement de Quimper). Créé le 2 août 1914, ce régiment presque uniquement composé d’éléments recrutés dans le sud Finistère, a été dissous le 15 juin 1916, à Vauvillers (Somme).

Le 318 RI quitte Quimper le 5 août 1914 pour Paris, gare des Batignolles. Il est ensuite dirigé sur Sevran-Livry et Frainville. Le régiment fait partie, avec le 219e RI de Brest, de la 122e brigade de la 61e division d’infanterie, affectée à la réserve générale du camp retranché de Paris.

Sous la pression allemande, l’armée de Paris est appelée en renfort, et le 25 août 1914, la 61e DI quitte la région parisienne pour le secteur d’Arras, où elle reçoit le baptême du feu dans les combats de Sailly-Saillisel et Bapaume le 27 août.

Circonstances de son décès

Le 27 août 1914, pendant que certains de ses éléments livraient combat, la 122e brigade, incluant le 6e bataillon du 318e RI, se dirigeait vers Sailly-Saillisel, pour y cantonner, ne sachant pas ce village occupé.

En y arrivant, la 122e brigade est subitement accueillie par des feux violents partant du village et de tranchées bien dissimulées.

En riposte, les régiments se déploient et se jettent à l’assaut de la position. Mais l’artillerie allemande ouvre le feu avant que les batteries de la brigade aient pu se mettre en position ; « les compagnies tourbillonnent dans la fournaise, puis sont rejetées brutalement en arrière avec de grosses pertes » peut-on lire dans l’Historique régimentaire.

Le 6e bataillon du 318e RI tente de se cramponner au terrain, ralliant les éléments épars des autres régiments. Mais les pertes sont très élevées. Le bataillon doit se replier.

C’est au cours de cette journée que Guillaume Le Guillou disparaît.

Après son décès

Son corps ne semble pas avoir été retrouvé.

Son décès est retranscrit le 24 octobre 1923 à la mairie de Quéménéven

Sources

Registres d’état-civil de Quéménéven

Fiches matricules, AD du Finistère (1R-1327 – 1904)

site Mémoire des Hommes : Fiche de Guillaume Le Guillou dans la base des morts pour la France, Historique du 318e RI sur le site Mémoire des Hommes

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