Jean-Marie Quintin (1877-1915)

Jean Marie Quintin naît le 22 mars 1877 à Pouloupry, Cast. Il est le fils de Jean et de Marie-Anne Rannou.

Avant guerre

D’une taille de 1,60m, les cheveux bruns et les yeux marrons, Jean-Marie Quentin effectue son service militaire au 118e régiment d’infanterie de Quimper du 14 novembre 1898 au 20 juillet 1899, et obtient un certificat de bonne conduite.

Le 1er nov. 1901, il passe dans la réserve de l’armée d’active au 6e régiment d’infanterie coloniale de Brest où il effectue deux périodes d’instruction en 1904 (du 22 août au 18 septembre) et en 1907 (du 19 août au 15 septembre).

Il passe ensuite dans l’armée territoriale au 86e RIT de Quimper, dans lequel il effectue une période d’instruction du 23 au 31 octobre 1912.

Le 13 avril 1904, il a épousé Anne Marie Daigné, fille de Pierre Daigné, tailleur d’habit. En 1907, il est à Athis Mons en région parisienne. Néanmoins ses enfants nés en 1905, 1906, 1908 et 1909 naissent à Quéménéven.

En 1911, Jean-Marie est recensé comme journalier, avec son épouse et 4 enfants, ses trois beaux-frères et ses trois belles-soeurs.

Un 5ème enfant naît en 1913. Ils seront tous adoptés par la Nation en 1920.

Pendant la guerre

Mobilisé le 4 août 1914 au 86e RIT, passé au 14e RIT le 11 novembre 1914, puis au 328e RI à une date inconnue, Jean-Marie est tué à l’ennemi au Bois de la Gruerie, le 6 janvier 1915. Il a 37 ans et est alors soldat au 6e bataillon, 21e compagnie du 328e régiment d’infanterie.

Un de ses beaux-frères, Alain Daigné, est le 1er soldat tué de Quéménéven, le 21 août 1914.

Circonstances du décès

Le 20 octobre 1914, le 328e RI relève le 272e en Argonne dans le secteur compris entre le Four de Paris et Saint-Hubert, et ce jusqu’au 10 juin. Pendant toute cette longue période d’hiver, le régiment mène la vie rude des tranchées, au milieu de combats quotidiens (fusillade, bombes, mines).

Le 5 janvier 1915, les Allemands attaquent sur la gauche du 6e bataillon, sur la 22e compagnie qui tient ferme sur sa position et, à la nuit, parvient à reprendre une partie de tranchée abandonnée le matin par le bataillon voisin. Le 5e bataillon, dans son secteur, a une journée calme.

Le 6 janvier, le 6e bataillon, dans lequel se trouve Jean Marie Quintin, occupe les mêmes tranchées. « Journée calme » peut-on lire dans le JMO. C’est pourtant ce jour là que Jean Marie Quentin est tué, dans le quotidien des tranchées.

Après son décès

Décès retranscrit le 25/5/1915 à la mairie de Quéménéven

Son corps ne semble pas avoir été retrouvé. Ses ossements sont peut-être dans l’ossuaire du Bois de la Gruerie qui rassemble près de 10.000 corps exhumés dont seulement 92 sont identifiés.

Sources

Registres d’état civil de Quéménéven

Fiche matricule aux AD du Finistère (1R-1203 – 1897)

Site Mémoire des Hommes : Sa fiche sur la base des morts pour la France, JMO et historique du 328e RI

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