Jean Le Guillou (1879 – 1918)

Jean René Marie Le Guillou naît le 27 février 1879 au bourg de Plogonnec. Il est le fils de François et de Marie Anne Moenner.

Avant la guerre

Cheveux noirs, yeux châtains, il est de taille moyenne (1,64m) et ne sait ni lire ni écrire.

Domicilié à Quéménéven, comme cultivateur, avec ses parents, il est jugé « Bon pour le service » et effectue son service militaire du 16 novembre 1900 au 19 septembre 1903 au 62e régiment d’infanterie de Lorient (matricule 2893 au recrutement de Brest-Châteaulin). Un certificat de bonne conduite lui est accordé.

En 1910 et 1912, il vit dans la région de Troyes.

Pendant la guerre

Mobilisé début août 1914, il part au front le 20 août 1914 avec le 86e régiment d’infanterie territoriale de Quimper (le 86 Coz). 

Le 1er mai 1915, il passe au 151e RI puis au 264e RI, le 13 juin 1915.

Blessé par éclat de bombe au côté gauche, il est évacué le 16 août 1915. Après avoir été soigné, il repart au front avec le 264e RI le 9 octobre 1915.

Il est une nouvelle fois évacué pour blessure le 9 octobre 1918, mais meurt dix jours plus tard, le 19 octobre 1918 à l’ambulance 365 de Cuperly (Mont Frenet) dans la Marne.

Il est alors soldat dans la 4e compagnie de mitrailleurs du 264e RI.

Circonstances de son décès (extrait de l’historique du 264e RI)

Fin septembre 1918, la 61e division d’infanterie, à laquelle appartient le 264e RI, est en Champagne pour participer à l’offensive générale inter-alliée. 

Le 264e RI a pour mission de s’attaquer aux tranchées de Somme-Py abondamment garnies de mitrailleuses. 

Les 29, 30 septembre et 1er octobre, sous des barrages incessants d’obus et de tirs de mitrailleuses, le 264e RI livre assauts sur assauts. Les troupes allemandes se retirent dans la nuit du 1er au 2 octobre.

De nouveau, les 9 et 10 octobre, le 264e RI gagne 600 à 800 mètres de terrain chassant les compagnies allemandes en retraite vers l’Aisne.

Pendant les deux journées de combat du 9 et du 10 octobre, 38 hommes ont été tués et 182 autres ont été blessés. Parmi eux Jean Le Guillou, évacué à l’ambulance 365 de Cuperly, où il décède.

Après son décès

Il est inhumé dans la nécropole nationale de Montfrenet, à La Cheppe dans la Marne, tombe 361

Son décès est retranscrit le 22 mars 1919 à la mairie de Quéménéven

Sources

Registres d’état-civil de Quéménéven

Fiche matricule, AD du Finistère (1R-1237 – 1899)

Site Mémoire des Hommes : Sa fiche sur la base des morts pour la France , JMO du 264e RI

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